mardi 21 avril 2026

01 Couverture

02 Couverture arriere

     Le tour du monde… Jules Vernes le faisait en quatre-vingts jours, aujourd’hui on peut probablement le faire en quatre-vingts heures et peut-être un jour pourra-t-on le faire en quatre-vingts minutes.
     Quant à moi, j’ai commencé depuis bientôt soixante-dix ans et je dois bien l’avouer, je n’ai pas encore fini… Il me faudra donc probablement quatre-vingts ans.                              
     Il est vrai que vers l’Est, je suis allé jusqu’aux confins de la Chine, presque au Japon et que vers l’Ouest je suis allé aux frontières de l’Alaska, presque au détroit de Béring. Mais il me manque encore, pour pouvoir clamer que j’ai fait le tour du monde, trois ou quatre fuseaux horaires, tout là-bas dans le Pacifique où m’attend encore la ligne magique où l’on peut passer d’aujourd’hui à hier ou d’aujourd’hui à demain en l’espace de quelques minutes, suivant la direction où l’on va.
     Il y a quelques années, j'ai eu l’occasion de passer cette ligne, qui aurait fait de moi un « Tourdemondiste » , il m’aurait suffi de pousser un peu la chance et cela aurait été chose faite… Mais, sans trop savoir pourquoi, je n’ai pas poussé cette chance et je crois au contraire que je l’ai contrariée comme si je voulais me garder un petit truc à accomplir, un dernier rêve a réalisé… Pour plus tard… Un jour… peut-être.

     Certaines de ces histoires sont à cent pour cent vraies, d'autres sont un petit peu exagérées et d'autres sont sorties complètement de mon imagination. Mais qu'importe !...  Accompagne-moi un bout de chemin… Viens voir le monde, viens voir ces pays loin d'ici avant qu'ils ne disparaissent à jamais.

 

03 Photo couverture







                                                                                 Photo couverture
                                                   DC3 de l'armée de l'air, en attente
                                                   devant le petit hangar de l'aéroport
                                                   de Maripasoula (en Guyane) en 1965














                                                          

                                      Numero ISBN   979-10-93774-05-3  
 

 
 
 
 
 
 



04 Dedicace



                                                                                   

                                                                           For Pam and the kids








05 Remerciements

                                                                                                                    

                       Remerciements

...A ma femme et mes enfants, a maman et papa, pour m'avoir
simplement laissé partir.
...A Marie Claude et Louis Marie pour avoir toujours été .
...A Nicole et Jean Paul, a Thérése et Paulo pour leur accueil lors
de mes multiples escales a Paris.
...A Dominique P...... pour m'avoir encouragé.
...A ‘’The Australian navy’’ pour avoir été  au bon moment.
...Au taxi driver de New York et son yellow cab.
...A El gato pour m'avoir sorti de la rivière au Mexique.
...A Wendel pour avoir décollé juste a temps.
...A Felix le Peruvien.

Et aussi bien sur,
A tous les autres, amis de rencontre et amis de toujours, a ceux qui m'ont
 encouragé et aidé et a ceux qui ont rit, chanté ou pleuré avec moi, a tous
 ceux dont j'ai oublié le nom et qui ont oublié le mien.

06 Partir

                                                      Partir

     “Partir, ne serait-ce que pour pouvoir revenir “ je ne sais plus qui a dit cela, où, quand, comment et pourquoi ? Mais cette petite phrase semble avoir été dans mon subconscient depuis toujours.                                                                                  

     Tout gosse je dévorais déjà livres et bandes dessinées parlant de voyages, de
baroudeurs, d’aventuriers, de conquérants et d’explorateurs. Henri de Monfreid, Kessel, Guy de Lariguaudie, Surcouf, Lyautey, Livingston et Stanley ont été et restent les héros de mon enfance.
     Sans cesse, je me voyais partant sur leurs traces, à la conquête de nouvelles
 terres, à la recherche de nouvelles aventures, à la découverte de trésors disparus. Et à ce jour, j’ignore encore ce qui m’importe le plus dans cette succession de voyages, est-ce le départ ou le retour ?
     Est-ce l’excitation du départ, l’imagination qui galope, le sac que l’on boucle toujours à la va-vite, l’ambiance un peu particulière d’un aéroport ou d’une gare, le rêve de futures découvertes, de nouveaux amis à rencontrer, de difficultés à affronter ? Est-ce l’idée du retour, fatigué, mais satisfait d’avoir accompli un pas de plus vers ce rêve que l’on s’est choisi et qui, inconsciemment, est devenu obsession ? Est-ce cette idée du retour, la tête pleine d’images et d’histoires à raconter et ce côté un peu gloriole de celui qui est allé un peu plus loin et qui a vu et connu ce que les autres n’ont fait qu’imaginer ?
     Et ce nouveau départ n’est-il pas une fuite, loin de ce monde qui bien qu’étant le nôtre est soudain devenu une terre étrangère, loin de ces amis, restés fidèles à eux-mêmes et qui pourtant ne sont plus les mêmes à nos yeux.
     Nouveau départ qui sera suivi d'un nouveau retour, ronde infernale que l’on ne peut plus arrêter, car ce désir de repartir s’affronte sans arrêt avec ce besoin de retour, ce besoin de se ressourcer vers ce qui est, et reste toujours la base de notre nous-mêmes.

     De la Martinique à la Guyane, de l’Australie à la Chine, de l’Italie à la Malaisie, de la Terre de Feu à l’Amazone et du Pérou à l’Alaska, bientôt quarante ans de voyage, quarante ans de départs et de retours, quarante ans de vagabondage à la poursuite du vent.
     Que reste-il de ces quarante ans, une tête pleine de souvenirs, quelques photos jaunies et quelques histoires à partager avec qui veut bien les lire et les entendre et surtout une poignée d’amis dans les deux hémisphères.

     Quelques contes ou légendes venus d'ailleurs, et voilà ma petite histoire de vagabond.